L’AJJH était présente en nombre dans le jury de sélection 118e concours international de roses le 19 juin 2025 au parc de Bagatelle. Les membres de l’association ont désigné leur rose favorite : Petal Mist de Viva International (Belgique).
Quel bonheur de déambuler dans la roseraie de Bagatelle (Paris, parc de Vincennes) en compagnie de parfumeurs, de jardiniers, d’obtenteurs ou de collectionneurs ! Le croisement de toutes ces approches, avec pour chacun ses obsessions et ses grandes passions, amène à des discussions sans fin. Qui défend la splendeur d’un parfum, qui reproche la petite tâche brune annonçant de futures misères pour les jardiniers qui vont adopter la belle. Car il s’agit ici de juger non pas des Miss mais des plants de rosiers. Pour que les élus puissent s’installer dans nos massif avec le plus grand nombre d’atouts.
Choisir la plus belle
Nous sommes six journalistes de l’AJJH dispatchés dans les quinze groupes avec pour mission de détailler les prétendantes, petit carnet à la main : aspect de la plante, des feuilles, forme de la fleur, sa couleur, son art à remonter, son originalité, ses capacités à nous enivrer de ses effluves et à résister aux attaques des ennemis, insectes ou maladies, tout est scruté. Un peu moins d’une centaine de rosiers sont en compétition. L’objectif est de désigner le grand vainqueur toutes catégories et ses dauphins qui remporteront le prix des parfumeurs, celui des journalistes ou ceux du paysage, du public et des enfants des écoles.
Une élégante toute simple
Pour notre part, nous tombons sous le charme de ce petit buisson aux bouquets de fleurs simples glissant du rose au blanc et pourvu d’un parfum puissant de fleurs blanches. Nous ne sommes pas les seuls à marquer l’arrêt devant ses trois pieds réglementaires abondamment fleuris. Les Japonais, les Indiens, les Américains de ce jury international viennent et reviennent frôler au passage le sillage parfumé de cette jeune coquette. Petal Mist, sans surprise, remporte le grand prix de la promotion 2025. Les parfumeurs, quant à eux, préféreront l’originalité des arômes d’une belle rouge qui n’a pas encore été baptisée. On sait juste que c’est une obtention française de la maison Sirphe.