Au printemps 2023, la SNHF a lancé un concours national de jardins privés d’agrément. Parmi deux cents dossiers reçus entre avril et juin, quatorze candidats ont été retenus sur lesquels cinq finalistes ont été primés. La SNHF a associé l’AJJH à l’aventure, depuis la préparation du concours jusqu’au choix des finalistes.
Pour son premiers concours national des jardins d’agrément créé au printemps 2023, la SNHF a d’emblée associé l’AJJH à sa préparation. Les toutes premières réunions auxquelles a participé Marie-Aline Prévost ont porté sur le règlement et les critères de sélection des candidats. L’auteure de cet article a ensuite pris la relève pour élaborer une grille d’évaluation précise qui allait guider le jury dans la sélection des dossiers puis lors des visites de jardins. Une après-midi d’échanges à la SNHH a ensuite permis de cibler quatorze jardins qu’il fallait impérativement visiter pour mener la mission à bien.
Il ne restait plus qu’à organiser les déplacements courant juillet pour les découvrir en présence de leurs propriétaires. Des jurys composés de quatre à cinq membres ont du être rapidement organisés par régions. Des journalistes de l’AJJH se sont rendus disponibles pour s’associer à quatre d’entre eux : Snezana Gerbault pour Paris et la Normandie ; Sylvie Hamel pour les Pays de la Loire ; Alexandra Jansen pour le Grand-Est et Marie-Christine Morosi pour la Bretagne. Les délibérations aux échanges nourris ont eu lieu à la SNHF à la rentrée et ont abouti à la sélection des cinq jardins qui auront marqué cette édition 2023. Les prix ont été remis début mars à la SNHF, aux lauréats qui se sont engagés à ouvrir de temps à autres leurs jardins secrets aux visiteurs.
Deux jardins bretons à découvrir
La Bretagne a été gâtée puisqu’elle a remporté deux des cinq prix décernés. Le jardin de Monique et Louis Quéré à Pordic, dans les Côtes d’Armor, avait tapé dans l’œil du jury Bretagne par son foisonnement estival de vivaces, de rosiers (270 !) et d’arbustes, composant un jardin à vivre aux massifs rivalisant de couleurs. Quant aux jardin de ville brestois de Georges Méar, (ancien pilote de ligne passionné par le Japon), il avait lui aussi séduit par ses collections d’arbres et arbustes, par le soin apporté à la taille et par les cheminements aménagés pour le parcourir.
Cinq lauréats pour cinq catégories
– Prix du jardin de ville de moins de 1000 m2 : le Jardin de Bésignoles d’Anthony Bazin, à Privas (Ardèche)
– Prix du jardin de moins de 1500m2 : le Jardin de Georges Méar, à Brest (Finistère)
– Prix du jardin de 1500m2 à 5000 m2 : le Jardin de Monique et Louis Quéré, à Pordic (Côtes-d’Armor)
– Prix du jardin de plus de 5000m2 : le Parc arboretum de la Barthe de Bernard Gagnant, à Brommat (Aveyron)
– Prix Lucie et Roland Gombault : le Mas du Pré-Patrick Genty, Verrières (Vienne). Le concours Jardins Secrets ayant été organisé avec le mécénat de Vincent Gombault, celui-ci a attribué un prix rendant hommage à ses parents, son père Roland ayant été administrateur de la SNHF de 1959 à 1979 et un membre actif du Conseil national des Villes et Villages fleuris.