Le sujet de cette table-ronde organisée par Hortus Focus, le Vivant d’abord et l’AJJH (Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture) porte sur ces zones mal connues du public.
NOS INVITÉ.ES
• Eric Lenoir, paysagiste et auteur du petit et du grand traité du jardin punk. Éric rentre de 4 mois aux États-Unis où il est allé constater la situation de l’autre côté de l’Atlantique.
• Céline Collin-Bellier, Pédologue cartographe – Docteure en Agronomie, Créatrice-gérante de Solenvie, Past-présidente de l’Association Française pour l’Étude du Sol, membre du Comité Scientifique IGCS
Animation : Isabelle Morand et Isabelle Vauconsant, journalistes.
Captation : Rémi Prével
À quoi servent-elles ?
Les zones humides sont des éponges qui absorbent l’eau, la filtrent et la restituent aux milieux en surface comme en profondeur. Elles sont indispensables au cycle de l’eau, à la vie des végétaux, au stockage du CO2. Elles contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique et les canicules. À proximité des villes, elles absorbent une partie du bruit ! La biodiversité qui s’y développe est riche : elles ne couvrent que 6,4% de la surface des continents, pourtant elles hébergent 12 à 15 % du nombre d’espèces animales de la planète, dont (hors océans), 35 à 40% des vertébrés, 40% des poissons, 100% des amphibiens et 25% des mollusques.
Les sauver, mais de quoi ?
De l’agriculture intensive et de l’augmentation de la quantité de bétail qui demande de plus en plus d’espace de pâturage. Et, toujours cette même cause : le désir de manger de tout, toute l’année, et surtout beaucoup trop de viande. Du détournement de l’eau via les barrages, les digues, les canaux, bassines et canalisations. De l’artificialisation des sols et du développement d’infrastructures en zones urbaines, mais aussi sur les côtes et les vallées fluviales, qui sont surpeuplées.